À l'instar du time-lapse (hyperaccéléré) d'une plante qui montre sa croissance de la graine à la fleur, ou d'une caméra haute vitesse qui capture le trot d'un cheval au ralenti, le cinéaste montréalais Daniel Dietzel s'intéresse à la capacité du film ou de la caméra vidéo à nous montrer une vision du monde que nous ne pouvons pas voir de nos propres yeux. Son travail se concentre principalement sur le concept de temps simultané (deux ou plusieurs temps distincts dans un même espace sur le même écran simultanément) comme moyen d'exprimer la façon dont nous vivons le temps au XXIe siècle. Il a notamment réalisé 24.24.24. (2016), Beaver Lake, August 25th, 2018, Ciel Variable (2018) et 'til the end of time (2024).